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Les Arduans publient

Michel Prat

Michel Prat vient de faire paraître aux éditions dialogues  un essai de Philosophie politique 

Des choses plus claires que le jour.  

Dans une première partie, Des choses plus claires que le jourdécrit et analyse ce monde, cornaqué par la finance, tel qu’il va (ou qu’il lui paraît aller) – en se plaçant tour à tour aux points de vue historique, philosophique, économique, social, culturel et politique.

Une seconde partie, fondée sur le fait que notre époque a inventé la modélisation, s’efforce d’imaginer, à partir de ce qui est, des scénarii possibles de l’évolution historique. Quatre sont proposés : totalitarisme, dictatures, islamisation du Sud de l’Europe, reconstruction difficile après une Troisième Guerre mondiale. Ils ne s’excluent nullement. Il est probable même qu’ils devront, dans une certaine mesure, se combiner.

On ne peut que saluer le talent brillant d’essayiste de Michel Prat qui nous donne à penser. Le propos, au-delà du pessimisme, fait mouche. La culture est impressionnante. Le lecteur se sent impliqué, sans cesse stimulé par une ironie décapante, quand il n’est pas touché par un humour plus personnel. C’est un très bon livre.

 

 Michel PRATNé à Nïmes en 1946, Michel Prat est agrégé de Lettres modernes, docteur et habilité à diriger des recherches en littérature comparée. IL a été professeur dans l’enseignement secondaire pendant sept ans, en Tunisie et en Guadeloupe, puis a enseigné aux universités des Antilles-Guyane (Martinique, 1978-1989) et Bordeaux3 (1990-2009). Ayant pris sa retraite, il partage aujourd’hui son temps entre Montpellier et les Cévennes. En 2012, il a reçu, à Bordeaux, le Prix de l’ARDUA pour l’ensemble de son œuvre.

Christophe Perez

Christophe Perez vient de faire paraître son roman : Le Tombeau des Saints, Prix première réalisation Ardua 2012

Quand les cloches de la France d'août 1914 sonnent la déclaration de la guerre, Nathan Brome n'est qu'un paysan parmi d'autres. Comme les autres il est enthousiaste à partir en guerre contre les Allemands, comme les autres il croit en la revanche de la France. Son destin semble scellé. Et pourtant, Nathan Brome devra mener une autre guerre, une tout autre guerre qu?il n?avait pas prévue. Pour le préserver du front, sa mère parvient à cacher le jeune homme sous une grange. Nathan ne pourra désormais plus sortir de sa nouvelle demeure. Le destin de ce jeune paysan sortira de toutes les normes, car sa vie, ainsi que celle de sa famille, n'est qu'un dialogue avec les morts, dont le centre revient toujours vers cette petite église du village, dans la crypte, sur le tombeau des saints.
Christophe Pérez


Vous pouvez commander cet ouvrage dans toutes les librairies ou sur  les sites suivants :
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=result&ntable=0&andor=OR&in1=livres.titre1%20livres.titre2%20livres.titre3%20&mode=AND&motcle=tombeau%20saints&motExact=0&orderby=titre&ordermode=ASC

En hommage à Claude Gilbert Dubois

Gérard Peylet, Peter Kuon (sous la dir. de) :

L'utopie entre eutopie et dystopie, En hommage à Claude Gilbert Dubois, Eidôlon n°110, PUB,  février 2014. 
 

Sylvie GERMAIN

"L'art d'être au monde", sous la direction Agnès Lhermite, collection de l'Ardua "Présence de l'écrivain", Editions Passiflore.

 

Chantal DETCHERRY

"Histoires à lire au crépuscule", Editions Passiflore, janvier 2019.

 

Index

Claude-Gilbert DUBOIS

Entre mythe et histoire : quelques cas de"clair-obscur" dans l'histoire des débuts du christianisme, Presses Universitaires de Bordeaux, collection Eidôlon, n°126.

Gérard PEYLET

"Ce Territtoire auquel on appartient" (éditions EDILIVRE)

L'homme et la terre qu'il peuple depuis des siècles sont "interactifs". L'un influence l'autre. Ce lien n'est-il pas un cordon nourricier qui nous lie aux élements ? Il n'y a pas de production mécanique de ce sentiment d'apppartenir à un terroir. Répond-il aujourd'hui à une perte ? En ces temps de crise sanitaire que nous traversons, la question devient encore plus aiguë et prend tout son sens.

L'auteur n'a pas choisi l'écriture autobiographique pour analyser ce sentiment. il a préféré livrer ses réflexions en utilisant deux modes d'analyse ; celui de la réflexion personnelle et théorique et celui de l'exemple littéraire. Pour accompagner son propos, il a choisi l'oeuvre de George Sand qui convenait  parfaitement à chacun des thèmes soulevés.

 Ce sentiment laisse entendre que tout  se reconfigure sur un mode imaginaire, que c'est un vivre. Il est peut-être aujourd'hui un refuge contre tout ce qui menace notre identité. N'assure -t-il pas un équilibre dans ce mouvement pendulaire qui nous tourne aujourd'hui, tantôt vers le mondial, tantôt vers le local ?

La constitution d'une identité "territoriale" permet à l'homme moderne de transporter avec lui un espace identitaire intériorisé qui lui sert de défense et de protection face à un  mode de vie qui l'invite à se disséminer, s'aliéner, à vivre de manière consumériste dans l'immédiateté et la superficialité des rapports. 

Celui qui a le sentiment "d'appartenir" essaie peut-être de lutter contre un monde qui tente de nous mettre hors de nous-mêmes.

  Illustration de Fabienne Marié-Liger

Lien avec l'éditeur:

https://www.edilivre.com/ce-territoire-auquel-on-appartient-gerard-peylet.html

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Parution dans le journal LE POPULAIRE DU CENTRE :

 

Gerard peylet universitaire limougeaud pour son livre 5026455,

 

Universitaire limougeaud, spécialiste de littérature, Gérard Peylet vient de publier un très bel ouvrage, Ce territoire auquel on appartient. Nous l'avons rencontré.

C'est un livre petit par sa taille, mais riche et dense par son contenu. Gérard Peylet, universitaire à la retraite, très attaché au Limousin et au Cantal, y parle du sentiment d'appartenance que l'on peut éprouver vis-àvis d'une région, d'une terre, d'un paysage.

Comment cet ouvrage est-il né?

D'un besoin. Il s'inscrit dans la continuité de mon précédent livre, L'intime en question aujourd'hui. Ressentir un lien profond avec le térritoire, c'est l'intime Ce qui compte, c'est le vécu, le ressenti.

Comment définiriez vous votre attachement au Limousin?

Il n'est pas si ancien que cela. Ce qui est sûr, c'est que je ne ressens pas d'attachement pour l'ex-Aquitaine, où j'ai longtemps travaillé. En fait, cet attachement dont je parle s'est d'abord exprimé pour le Cantal, quand je suis tombé amoureux d'un vieux presbytère en ruine, entre Riom-es-Montagnes et Mauriac. Je l'ai acheté et retapé, c'est devenu une résidence secondaire. J'ai alors compris à quel point il y avait des similitudes entre l'Auvergne et le Limousin. Et mon attachement au Limousin a pris forme à ce moment-là. J'ai redécouvert son charme, sa douceur. Limoges, par exemple, est une ville qui ne ressemble à aucune autre. Le Limousin est une région féminine. C'est formidable d'aimere à ce point deux lieux differents.

 

Vous citez Henri-Frédéric Amiel : " Tout paysage est un état de l'âme "... Et Cézanne, "La nature est à l'intérieur " . Que veulent-ils dire ?

 Il a fallu attendre Rousseau et les géographes voyageurs du XVIIIe siècle pour voir apparaître ce que l'on a appelé le pré-romantisme. C'est alors que le regard porté sur la nature a changé. Un bon exemple en peinture nous est fourni par le célèbre tableau de Caspar David Friedrich, Le voyageur contemplant une mer de nuages. Le paysage n'est plus seulement objet, mais devient sujet. Dès lors, il ya reconfiguration, récréation.

Le sentiment d'appartenance est-il consubstanciel à l'homme ?

Complètement. C'est ce que je dis dans le livre : " A l 'heure de la mondialisation économique et culturelle, des hommes de plus en plus nombreux constatent que, pour exister, il faut avoir une histoire, et qu'il n'y a pas d'histoire sans lieu, sans hommes et sans identité. L'homme, en constant déplacement, en délocalisation forcée, ne trouve-t-il pas des valeurs essentielles à son équilibre, à travers un attachement à son térritoire ? ce qui est vrai pour un individu est aussi vrai pour un groupe, une communauté".

Je ne suis pas passéiste, mais l'époque moderne comporte ses risques de dispersion, de dissolution. Il y a tant de choses qui nous incitent à vivre hors de nous mêmes! Or, il faut préserver cette part de l'intime. Etre citoyen du monde, c'est beau, mais si c'est pour tomber dans le panurgisme, la standardisation...Notre époque perd le sens de l'appartenance, or nous avons besoin d'une colonne vertébrale.

Dans votre ouvrage, vous vous appuyez sur George Sand. Pourquoi ?

Elle a écrit des pages magnifiques sur ce sentiment d'appartenance ! Elle parle de son Berry bien sûr, mais pas seulement. Elle évoque la Creuse, le Bourbonnais. Chez elle, à quelques exceptions près, le paysage est une source d'inspiration. Dans Nanon, son dernier roman, le Limousin et la ville de Limoges sont très présents. Chez Sand, on sent que cette intériorité est là. C'est l'oeil du coeur dont je parlerai dans mon prochain ouvrage.

Revenons au Cantal. Vous dites que c'est le sentiment d'appartenir qui a permis à certains de faire revivre la Vallée du Mars, en proie à la déprise démograohique et économique ?

Absolument. Bien sûr, ce n'est pas forcément spectaculaire, mais il y a un mouvement, des jeunes s'y sont installés comme artisans ou commerçants alors qu'ils n'étaient pas forcément du coin. Ils ont eu un coup de coeur, mus par le sentimentd'appartenance. Une fois de plus, celui-ci n'est pas forcément lié au paysage de notre naissance.

Vous insistez dans le livre sur l'intuition. Pourquoi ?

J'y tiens. C'est essentiel, et j'ai essayé de le transmettre à mes enfants. Pascal et Bergson en ont magnifiquement parlé. L'intelligence est limitée, elle segmente, alors que l'intuition permet de poser un regard synthétique et profond sur le monde. Je suis rousseausite, pas voltairien! Je sens avant de penser. Sans intuition, on ne peut aller bien loin. C'est le mouvement, la vie.

Quels autres auteurs que Sand incarnent ce sentiment d'appartenance ?

Il yen a beaucoup. Mauriac, Giono, Marie-Hèlène Lafon en Auvergne. On en a en Limousin : Joseph Rouffanche, Pierre Michon, Richard Millet, Pierre  Bergounioux.

 

 

 

 

Chantal DETCHERRY

"Visages de l'estuaire", Editions Le Festin parution mai 2020

"Nof, maîtresse de l'hirsute ou l'harmonie du saugrenu" Editions L'Atelier des  Brisants, juillet 2020

"Beaux habitants de l'univers", Editions Passiflore, octobre 2020

         Récits d'une vie

Qui sont-ils, ces êtres de plumes, de poils et d'écailles, ces corps étrangers que nous apercevons souvent furtivement? Ils habitent avec nous cette terre et sans eux nous savons aujourd'hui que nous ne pourrions pas continuer à vivre. 

Qu'ils soient sauvages ou apprivoisés, exotiques ou familiers, ils sont faits du même tissu que nous,partagent le même souffle de vie.

 

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Illustration de Louise Heugel

Lien avec l'éditeur:

https://www.editions passiflore.com/romans/108-beaux-habitants-de-l-univers.html

Gérard PEYLET

En toute liberté, Chroniques d'un citoyen humaniste. 

Ces chroniques, sur des sujets extrêmement divers, ont été écrites en dehors de toute prise de position politique ou idéologique. Leur seule visée est humaniste.

L'auteur est convaincu qu'au delà de toutes les évolutions historiques et politiques, les valeurs qui placent la personne humaine au-dessus de toutes autres sont des points stables auxquels il faut se raccrocher.

Quand le temps  est mauvais, il faut  garder ces points d'ancrage, il faut laisser dans notre réflexion une place à l'interrogation et au doute. S'interroger,  c'est s'engager pour la liberté,  la tolérance. Douter c'est savoir remettre en question les idées  toutes faites. N'est ce pas apprendre aussi à penser par soi-même ?

Devant le déferlement médiatique qui mêle si souvent les fausses nouvelles aux vraies nouvelles,  il ne faut pas hésiter à faire entendre toutes les voix positives qui n'ont pas cessé de s'exprimer.

L'auteur espère proposer une réflexion libre. Son intention n'est pas d'imposer des conclusions mais d'offrir à ses lecteurs l'occasion de poursuivre un questionnement.

Biographie de Gérard Peylet

Gérard Peylet, professeur émérite à l'université de Bordeaux-Montzigne est spécialiste de littérature moderne et contemporaine. Il est président de l'ARDUA ( Association Régionale des diplômés  d'Aquitaine ) qui remet chaque année son grand Prix littéraire dans les salons de la mairie de Bordeaux et président de l'ARAL (Association  Régionale des Amis du Limousin).

lien:

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